Grande(s) Surface(s)

Vernissage dimanche 15 JUILLET à partir de 19H au CHÂTEAU DE LANOUX

Performance sonore (Vincent Guyot et Géraud Bec)
Installation culinaire (Jessica Resmond)
Projection vidéo en plein air à 22H (Tino Di Santolo)
 







Grande(s) Surface(s)


Cette exposition collective rassemble 9 artistes contemporains dont les démarches personnelles s'ouvrent aux techniques les plus diverses : céramique, dessin, vidéo, son, photographie, estampe, en passant par l'installation; ils nous offrent un éventail riche de recherches et d'expérimentations traversant toutes les pratiques traditionnelles et contemporaines. L'oeuvre unique et artisanale côtoie la série, le multiple, la photocopie ou encore la projection, sans échelle de valeurs ni hiérarchie esthétique.


Ponctuer l'intérieur, se tourner vers l'extérieur, abstraire un détail, éclairer l'invisible: le parti-pris pour ces créateurs est la pertinence des propositions confrontées au jeu de l'espace et du temps, dans un dialogue avec le lieu et les autres oeuvres.


Ces créations, loin du cynisme contemporain, seront pour chacun l'occasion d'invoquer la poésie du monde et de convier un public attentif et curieux à découvrir des réalisations d'artistes à l'écart du conformisme institutionnel.

 
 
Artistes présentés :
Géraud Bec, Manon Berthellot, Tino Di Santolo, Vincent Guyot (Pieuvre), Léa Lambert, Odile Malaganne, Iris Miranda, Jessica Resmond, Julie Salburgo, Mélissa Tresse
Cette exposition, organisée par les Ateliers du Château de Lanoux, fait partie du parcours artistique du 18ème festival RUE DES ARTS à Carla Bayle.
Plan d'accès :
Horaires :
Ouverture tous les jours 11H – 20H, sauf le mardi
 

***
(IRM)
1 message <jresmond@gmail.com> Sat, May 12, 2012 at 11:39 PM


 

 




°°°

Voici une mes vidéos -Pharmakon Sakura- que j'exposerai. J'ai proposé à Vincent Guyot (Pieuvre) de conceptualiser une nouvelle bande son, plus abstraite et plus industrielle, ou "radioactive" qui sera en dialogue avec de nouvelles pièces.

Fukushima, ce thème me travaille énormément, il symbolise bien le côté fasciste et violent de la privatisation des ressources naturelles, la marchandisation des corps et des esprits, mais aussi la subtile fascination des Japonais pour la mort, dans sa beauté, sa complexité, sa complémentarité, face à celle de la vie. La grande surface tue aussi, entre autres, les paysans et la biodiversité, autre thème de prédilection qui se retrouve dans ma vidéo précédente In Fabula (réalisée avec Jorge Bachmann, du MEI.collectiv)

J'ai réalisé le montage et la bande son de Pharmakon Sakura à partir d'enregistrements et d'archives personnelles.
Album son d'un ami, le compositeur japonais, Takahiro Kawaguchi pour le "tic tac", le discours décousu d'une visite guidée, plutôt rigide, aux archives départementales que j'ai ponctionné dans ce bâtiment à double peau, ses couloirs glaçants qui abritent des documents "stérilisés", figés dans le temps, mon frigo et mon écran d'ordinateur marseillais, la lueur du soleil levant filtré par les stores et la lune de San Francisco, vue grossie par de puissantes jumelles militaires. Vers la fin, on entend le texte parasité de Yasunari Kawabata, autre auteur japonais. Il s'agit là d'une archive radio, lecture de La Danseuse d'Izu, et montage musical réalisés par mon père, décédé d'un cancer cérébral. Et puis Sakura (fleur de cerisier en japonais) qui suggère la fragilité de la vie, contrôle futile que l'humain tente d'imposer sur les cycles du vivant.


Le jour où je terminais le montage vidéo, l'accident de Fukushima s'est produit...
Ensuite, voici quelques IRM de notre merveilleuse machine digestive...une très grande surface (équivalant un terrain de tennis)
J'ai des centaines de clichés numériques, donc je travaille sur un effet "scanner" dynamique en vidéo, dans laquelle le corps est épluché comme un oignon et révèle toute sa profondeur "fantômatique". 
Pour les réalisations plus matérielles/installation, écritures en braille, comme celles que l'on trouve sur les boîtes de médicaments, ou bouffe de supermarché, mais celles ci seront comestibles, pour de vrai...

Bises et bonne nuit,
Jessica 


PS : Je me réjouis sincèrement de participer à cette expo collective dans ce lieu magique, le Château de Lanoux! J'apprécie le fait que nous soyons déjà sur des recherches, des sensibilités esthétiques qui se prêteront je pense à une jolie symphonie d'images, de sons, de matières et de réflexions poético-politiques (en plus de petits plaisirs gustatifs)


***


(MUES)
Manon Berthellot
1 message


dans l'atelier, les mues ...










































































<manon.berthellot@gmail.com> 
Tue, May 22, 2012 at 2:13 PM




Des idées à propos de l'installation: Grande(s) surface(s)

qques MUES processionnaires prennent forme ds mon atelier...
des photos pour imaginer ce que ça peut donner IN SITU
pour le moment 13 formes (sans forme!) de 60 cm de diamètre pour la plus grosse (à peu près)
 trois semaines de boulot pour ces pièces et une semaine de cuisson pour qu'elles éclosent... 
(...)ces pièces partent en cuisson avec moi, demain, et vont cuire ds le four tunnel, dit four Anagama, avec un collectif de cuiseurs potiers en Dordogne,  avec 12m3 d'autres céramiques, pdt 5jours à 1350°, nuit et jour... donc un long processus que je voulais en relation intime avec ces formes qui évoquent une mutation, un processus, une sorte d'éclosion vers l'extérieur...et de transformation...
ces enveloppes seront marquées de tout le passage du feu, résidus de cendres, devenus émail, flammages, brûlures, morsures évoquant le contact avec le feu, zones rongées, vieillies, marqués comme des récifs... 
tout un amas de mémoires dont le résultat reste totalement hasardeux, et encore inconnu pour moi!
surprise!
(...)
Manon


http://manonberthellot.blogspot.fr/


***

(cire)
1 message <julie.salburgo@hotmail.fr> Mon, Jun 4, 2012 at 5:47 PM


julie salburgo
 



Bonjour à tout le monde !!

Enfin quelques premières idées en images de ce que je réalise en ce moment et qui va
très certainement se rapprocher de ce que je voudras faire pour l'expo.
Il s'agit d'objets en cire moulés dans des sacs poubelle... Le fait que la forme se définisse d'elle-même par la déformation du sac ( chaleur de la cire, manière dont est accroché le sac...) m'intéresse beaucoup.
Dans l'immédiat ce que vous pouvez voir, c'est que la taille de l'objet n'est pas très importante, mais le résultat est surprenant : une forme paraissant molle avec comme de la dentelle qui se forme sur les parois du sac. Ce que je pense, c'est peut être à mettre en relation ce type de moulage, ou alors de le réaliser "in-situ" afin de jouer soit d'un angle de la pièce soit d'un tenant du mur où j'accrocherais le sac. La difficulté  est le démoulage car la dentelle qui se forme est très fragile ;  je dois encore faire des essais avant de savoir si le résultat peut devenir davantage aérien en le moulant sur une paroi...?! Voilà comme vous voyez ça n'est pas bien fixe encore, mais je tenais à vous montrer les ébauches...Désolée pour la qualité des images pas toujours prises de manière réussies ( le blanc sur fond blanc du mur par exemple c'est très élaboré pour rendre compte de ce que ça donne n'est-ce pas !!!).
Pour cet objet j'avais travaillé avec mon copain qui l'a présenté à un accrochage de l'école, et j'ai profité qu'il y ait des gens pour vous donner un idée de l'échelle de mes "maquettes". Je disposerai d'environ 50 kilo de cire pour l'expo.

Voilà je vous dis à bientôt et bonne continuation pour vos projets, bientôt Lanoux en vue quel plaisir
rien que d'y penser !!
Bye bye
Julie
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(petites surfaces...)
1 message <irismiranda@linuxmail.org> Wed, Jun 13, 2012 at 12:07 AM


iris miranda 


Salut(s) à tou(s) !

Je flâne en chemin... et sur les bas-côtés, je collecte des "mauvaises herbes"...


Je cherche des pistes...
Celle que je suis en ce moment m'amène à faire des essais d'empreintes de plantes, essayant de capturer quelque chose de la diversité de ces formes végétales.
Travailler sur "la plante" a été ma première idée face à cette proposition de "grandes surfaces"; de par sa pseudo-immobilité, le végétal développe une très grande surface externe de captation  lumineuse et  de pompage de l'eau et des éléments nutritifs du sol.

Garder trace de l'empreinte à plat de ces diverses plantes communes de nos campagnes, un herbier révélé par l'encre, sans intention botanique...


Pour l'instant, je ne sais pas vraiment comment ça peut exister dans l'espace de l'exposition, s'articuler avec vos propositions...


Vos retours, idées, suggestions sont très bienvenus!!!!

Bonne journée à vous!
Iris
http:/mirandairis.blogspot.fr/
http://journal-de-l-infini.blogspot.fr/

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